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#51 Le 25-08-2009 à 17h02

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Beau poeme Joh morissongirl !

Nana c'est pas mon anniversaire désolée j'avais oublié de l'écrire !!
/library/php/forum/views/smilies/yikes.png
Mais  ton cadeau je l'aurais avec moi toute ma vie et il fera tout les noel et tout mes anniversaires jusqu'a ma mort mimi03

L'amitier

L'amitier c'est une chose,
Une magnifique prose,
Qui ne provoque jamais l'overdose
Et qui n'est jamais morose !

L'amitier c'est un symbole,
Un peu comme une bousole,
Une bousole qui console,
Et c'est trop Lol ^^

L'amitier c'est un trésor,
Un trésor rempli d'or,
Et encore,
L'amitier c'est encore plus fort !

L'amitier c'est des rires,
Des rires qui ne font jamais souffrir !
Ils nous font grandir,
Mais surtout sourir.

L'amitier c'est un coeur,
Et ça, peut importe l'heure,
Une forte chaleur,
Une chaleur de bonheur !

L'amitier c'est une mélodie,
Peu importe le pays.
Une mélodie infinie,
Qui est la plus jolie !

L'amitier c'est toi,
Quand tu es dans mes bras,
Quand je pense a toi,
Toi, ma petite Nana

Dernière modification par ChOupette-O (Le 28-08-2009 à 17h06)

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#52 Le 25-08-2009 à 17h18

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en voici un autre pour ma chienne que j'ai vendu  mimi01
mimi03  mimi03
Tu etais cette petite chose
Avec une queue en-tire bouchon
Tu n'etait pas rose
Mais tu ronflais comme un cochon
Tu etait mon cubi
Avec une pointe de folie
Tu nous en a fait des betises
Des petites et des grandes

En tous cas je sais
Que la ou tu ai
Dans mes bras aujourd'huit
Tu as bien vieillie

Penser pour Ugoline






Voici un de ma chienne actuelle

Tu etais cette boule de poils
Que papa a fait sur toile
Tu mords
Mais je t'adore
Tu est mon petit saphir
Que beaucoup admire mimi03

Dernière modification par Johnmorissongirl (Le 25-08-2009 à 17h19)

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#53 Le 25-08-2009 à 17h45

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Naaaaah Choupette je t'adore t'es trop gentille !!!

J'ai rencontré une personne
Par hasard sur le net
J'ai rencontré une personne
Un personne trop chouette

Chui's allée sur cromimi
Et ensuite sur le forum
Chui's allée sur cromimi
J'ai rencontré cette personne

Cette personne a tout pour plaire
Tout ce qu'il y a de plus beau
Cette personne a tout pour plaire
L'avoir c'est comme un gros Cadeau

En fait je sais que tu l'adore
Et je n'm'en séparerais pas
En fait je sais que je l'adore
Je Voudrais l'avoir près de moi.

Cette personne je l'appelle Choupette
Merci Cromimi pour cette rencontre
Cette personne je l'appelle Choupette
Et personne ne sera contre...





J'adore ton poème
Et les tiens aussi Johnmorissongirl

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#54 Le 25-08-2009 à 17h48

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c cromignon Johnmorissongirl,voici un poeme pour bouboul ma chienne:

                                               BAÏKA

Moi c'est Baïka
Et je viens pas d'Osaka
Celle que je préfere
C'est ma mèmère
Avec ma maman
On sourit de toute nos dents
mimi03  mimi03  mimi03  mimi03


PS:sa memere c'est moi(L /library/php/forum/views/smilies/big_smile.png L)



mimi03  mimi03  mimi03  mimi03

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#55 Le 25-08-2009 à 17h53

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ok merci bien  mimi03

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#56 Le 26-08-2009 à 11h25

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Voici un petit drabble (à savoir une fic de 100 mots... Et il y a le compte, j'ai compter ^^ ) sur la série "Robin Hood" diffuser par la chaine BBC.
*Et j'ai pris les n', c' et autre l' comme un mot complet ^^*

« Bon, vous venez m'aider alors ! »

Gisborne le regarda avec des yeux surpris.

« Ha oui ! Ce n'est pas parce que vous étiez le second du Shérif que vous êtes interdit de m'aider !! »

L'homme en noir leva les yeux au ciel.

« Et en plus, vous être le nouveau venu dans le groupe... »

Guy soupira et croisa les bras.

« Alors j'exige que vous m'aidiez !!!! »
« Bon, c'est d'accord... » Concéda Gisborne. « Je vais vous aider à préparer le repas de ce soir Much... »

Les deux hommes partirent donc, sous le regard moqueur du reste de la bande.

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#57 Le 26-08-2009 à 11h57

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Pour toi mon Hamster Choulie:

Avec ton caractère ,
tu fait tourné la terre.

Avec Ta joie,
tout de monde est pré de toi.

Avec tes amie,
tu me souri.

Ne t'inquette pas,
je suis la,
pour toi.

Je t'aime Choulie !!!!

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#58 Le 27-08-2009 à 13h33

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Poème d'excuse :
Coucou à toutes mes amies,
Désolé mais je suis partie,
Dans un autre Pays,
Loin d'ici.

Et je suis désolé,
De vous avoir quitté,
Car les forums Étant fermé,
Je ne pu vous en Informé.

Accepter-Les par pitié. :'(



Nancy.

Dernière modification par Hayden (Le 27-08-2009 à 13h48)

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#59 Le 27-08-2009 à 14h19

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Par dela les nuages

Un cheval blanc
Galope sur la plage
Presqu'en volant
Par dela les nuages

Un petit ange le regarde
Cheveux aux vent
Un petit ange le regarde
Tout en avancant

Le cheval se raproche
Et hennit gentiment
Vers cet etre proche
Il avance simplement

Le petit ange lui carresse la tete
Sentant dans son coeur une joie intense
Le cheval lui fait sa fete
Et ils se retrouve en transe

Le petit ange grimpe sur sa croupe
Avec l'accord du cheval
Galope vers le soleil pourpre
Par dela les nuages
mimi03

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#60 Le 27-08-2009 à 15h08

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Jeff Hardy

Tu était cet homme
Que je ne connaissait pas
Tu était cet homme
Mais je ne le savait pas.

Avec ton "Swanton Bomb"
Tu m'est KO tes adversaires
Avec ton "Swaton Bomb"
Tu est devenue une vedette.

Ton look
Je l'adore
Ton look
Il est en or

Tu es cet homme
Je ne le savais pas
Tu es cet homme
Que maintenant,je connais déjà.

                                                                              JEFF HARDY GIRL
mimi03  mimi03  mimi03  mimi03  mimi03  mimi03  mimi03  mimi03  mimi03  mimi03

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#61 Le 27-08-2009 à 19h35

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Saori a 23 ans.Elle est docteur.Elle est mariée a un charmant Gentlemousse nommé Sasuke.Il est Avocat.Ils n'ont pas d'enfants.Pas encore...Le neuvième mois n'est pas terminé.Saori reste au lit tout les jours,incapable de se lever.La liste des prénoms avait mis un temps fou a faire.Aucune échographie,il préfèrent garder la surprise.Les surprises chez leur race.Une femelle n'a qu'une portée dans sa vie.Mais le nombre de souriceaux est impressionnant!!!Tellement qu'ils ont une bourse d'étude réservée a tous ceux de cette race.
----------------------------------------
Mais aujourd'hui...ils sont sorti!!!

Et oui alors voila,ils ont,
Filles:13,Yuna,Sakura,Kasumi,Akemi,Mitsuki,Kunaii,Aeris,Hinata,MInaya,Temari,Tsunade,Leila et Kutsu
Garçons:9,Hikague,Shiryu,Masao,Saii,Kaibara,Keichi,Choji,Hitoshi et Maki
Pour un total de 22 souriceaux!!!

Et heureusement ils ont engagés 5 nounous.Et une bonne.Et un jardinier.Et un traiteur.
Et ils ont achetés une nouvelle voiture...Beaucoup plus spacieuse!!

Saori totalement épuisée va se coucher un arrivant à la maison.
Sur le divan,elle ne peut pas marcher plus!!

Sasuke lui se dépeche a mettre tout les bébés dans la pouponière.
Ce qui est complexe car il ne faut pas les laisser seuls trop longtemps.

Je vais écrire la suite bientôt je suis désolé mais les poemes c'est pas un truc facile a faire je trouve...
Alor bravo a vous toutes et tous qui ont composés c'est merveilleux pohemes et asticroches....

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#62 Le 30-08-2009 à 20h39

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Emm1 tu as fait une faute.
Ce n'est pas asticroches mais des acrostiches.
et j'ai remarqué que tu utilisais des noms de personnages de Naruto non?Et tu les changes un peu aussi.
Je ne veux pas t'embêter.Ni te critiquer. /library/php/forum/views/smilies/smile.png

je vais essayer de faire une acrostiche:


Avec ce dur sentiment de tendresse,
Ma figure rougit de plaisir dès que je le voie,
Ou quand il me contemple et cesse,
Un seul sourire, et je me voie,
Regarder un beau coucher de soleil à ses cotés.


Mon poème ne veut rien dire, mais il me plait un peu mimi03
aucune personne que je connais n'eprouve ce sentiment pour moi!

Dernière modification par Nakikatana (Le 30-08-2009 à 20h41)

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#63 Le 31-08-2009 à 20h43

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Pour mon chat ...

Pourquoi es-tu parti ?
Moi qui voulais,
Etre avec toi,
Nous qui voulions,
Jusqu’à la fin,
Vivre nos vies.
Mais le destin est roi,
C’est toi qu’il a choisi.

Des perles salées coulent sur mes joues,
Je crois bien que ce sont des larmes.
Ta présence me manque,
Et les jours les plus doux,
Ont rendus les armes.

Tous les moments de bonheur,
Que nous avons vécus.
A chaque pleur,
Nous nous sommes soutenus.
Toutes les vies,
Que nous avons parcourues.

Tout ceci réduit à néant,
Car Elle est venue,
Celle qui vole la vie,
Qui anéanti les rêves.
Elle est venue,
Pour te voler,
Ce pour quoi elle est conçue.

Sans toi je ne peux plus vivre,
Je voudrais bien te rejoindre
Mais ton absence me rend ivre,
Je ne marche plus droit,
Sans toi pour guider mes pas.
Sans toi mon chat



et un petit acrostiche ...



Jonchée sur les rochers glacés de la solitude,
Espérant encore et encore la flamme ...
Tapis parmi les sentiments avides de plaisir,
Ainsi cherchant sa voie ...
Immergée dans l’océan infini des âmes,
Menant son combat contre le martyre ...
Espérer ou mourir.

Dernière modification par myu07 (Le 31-08-2009 à 20h46)

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#64 Le 02-09-2009 à 19h27

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coucou a toutes,
vos créations sont toutes vraiment géniales ! /library/php/forum/views/smilies/smile.png c'est vraiment super d'avoir créé ce forum mimi03
je cherchais justement une occasion pour montrer mon début de livre a quelqu'un. je ne mets que le tout début, car j'ai déja écrit une trentaine de pages . peut etre que je publierai la suite plus tard /library/php/forum/views/smilies/smile.png
n'hésiter pas a m'envoyer des MP pour me dire ce que vous en pensez !





Le plus beau cauchemard de ma vie

Du sang et de la pluie. Voilà le seul souvenir que j'aurais jamais de chez moi. Fuir. Tout fuir. Eux, ma soeur, ma famille, tout. Tout laisser derrière moi après tant d'années. Effacer tous leurs visages, leurs pensées, leur amour, quel qu'il soit, a mon égard. Abandonner mes études peut être. Mon métier, aussi. Et ça ne me fait rien. Rien du tout. Pas après ça. Pas après la souffrance que je viens d'endurer.
Tout ça a cause de la vérité. Celle qui saute aux yeux. La vérité d'une famille détruite, qui s'accroche à des apparences et a des intérêts minables et inutiles comme l'argent, l'image, les pensées de ceux qui nous entourent tous les jours ou que l'ont croise dans les rues de nos villes. Comme si être une famille détruite et morne sautait moins aux yeux que de vivre chacun de son coté, et d'être un minimum plus heureux. La vérité. Celle qui se sent, se ressent, fait souffrir tout le monde mais dont personne ne parle, parce qu'il ne faut jamais en parler a personne. Jamais. J'en ai parlé, j'ai payé, et maintenant je fuis. Parce que je l'ai dite, la vérité, et que cette vérité, il ne faut la dire a personne. Personne.

Ainsi, quand j'ai insisté pour ouvrir les yeux à mes parents sur le fait que cette vérité était tout sauf pas applicable dans notre famille, voila quelle a été leur réaction. Pas de cris, pas d'insultes. Il fallait juste que je paye. Que je paye pour avoir dévoilé cette vérité, la seule qu'il ne fallait pas dévoiler.

C'est ma mère qui s'est avancée en premier, en répétant que non, que ce n'était pas possible, que ce n'était pas vrai, que je mentais. Elle m'adressa une caresse sur le bras que je n'aurai jamais du accepter. Elle a reserré sont étreintre avant que j'aie pu dire quoi que ce soit, et calmement, lentement, conscencieusement, elle s'est tournée vers mon père, et lui ai demandé, comme s'il s'agissait d'une simple et banale question :
- Comment pourrait-on la punir ?
Cette question, aussi banale eût-elle été, m'avait figé sur place. C'est alors que mon père a proposé un "moyen" de me punir :
- Tu n'aurais pas une aiguille par hasard ?
Même si je ne savais pas ce qui se tramait, j'étais certaine d'une chose : je devais empecher que ça se produise. Je m'étais débatue, sans succès. Mon père était arrivé avec la-dite "aiguille" et le supplice avait commencé.
L'aguille s'était enfoncée dans un de mes doigts, m'arrachant un cri de douleur. Puis, sans relacher sa prise, elle était descendue vers ma paume, arrachant avec elle des lambeaux de chair. Malgré mes hurlements stridents, personne ne sembla entendre ma douleur et nul ne me  vint en aide.
Le sang avait coulé a flots de ma plaie béante et était tombé en flaques sur le sol, tandis que mes parents avaient continué a graver sur ma main des formes diverses que mes yeux, tordus par la douleur et aveuglés par les larmes, ne pouvaient identifier. Le jeu avait semblé leur plaire, ils avaient recommencé plusieurs fois, commentant les inventions de l'un et de l'autre, se félicitant, organisant un concours improvisé pour déterminer le plus beau signe, tout cela avec une joie sans précedent de m'infliger ce qu'ils m'infligeaient. Ma haine surpassait ma douleur, mais mes forces étaient réduites à néant par le sort que l'on m'infligeait injustement et sans aucune explication.

Le supplice avait duré un quart d'heure, peut être plus, puis mes parents m'enfermèrent dans ma chambre ou ils me laissèrent agoniser seule. Ils partirent dans la cuisine et j'entendis quelques bribes de commentaires sur leur nouveau jeu qu'ils avaient apparemment trouvé amusant.
J'avais estimé le temps qu'il me restait a être toute seule à environ dix minutes, puis je m'étais ruée vers mon armoire, sans prêter attention a mes mains qui me hurlaient leur douleur.
Il fallait que je parte.
Tout de suite.

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#65 Le 02-09-2009 à 20h08

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Coucou c'est dommage qu'il n'y es pas plus de commentaires sur ce topic  /library/php/forum/views/smilies/smile.png

J'aime bien ton texte MissLP21, tu as du style  /library/php/forum/views/smilies/tongue.png Myu07, ton poème et ton acrostiche sont très jolis tous les deux^^

mimi03

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#66 Le 07-09-2009 à 19h32

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diablotine a écrit :

Coucou c'est dommage qu'il n'y es pas plus de commentaires sur ce topic   

J'aime bien ton texte MissLP21, tu as du style   Myu07, ton poème et ton acrostiche sont très jolis tous les deux^^

MissLP21 a écrit :

je suis d'accord avec toi pour Myu07, ces poemes sont magnifiques !!!


merci beaucoup
mais ton texte aussi est beau miss ^^

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#67 Le 08-09-2009 à 20h09

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coucou a tous /library/php/forum/views/smilies/smile.png
merci beaucoup pour vos quelques MP et vos messages sur le forum /library/php/forum/views/smilies/smile.png je suis contente que le début plaise /library/php/forum/views/smilies/big_smile.png
comme promis, voici la suite de mon livre ^^
bonne lecture ! /library/php/forum/views/smilies/smile.png




J'avais jeté tous les vêtements que je pouvais dans le premier sac que j'avais trouvé, puis, silencieusement, j'avais ouvert la baie vitrée et j'étais sortie de ma chambre à pas de loup, par ma fenêtre entrouverte.
Il pleuvait des cordes, et je n'avais rien pour me couvrir, mais cela m'importait peu. Il fallait juste que je quitte ces êtres monstrueux et au coeur de pierre qu'étaient mes parents, et la pluie allait m'aider. Je passerais par le fond du jardin et resterais ainsi inaperçue.
Mais où aller ? Voilà la seule question que je m'étais posée. Je m'étais emparée de mon portable afin de considérer les différentes options possibles.
Peut être mes meilleures amies, pour commencer. Sarah ? Je me serais retrouvée ici aussi sec, mes parents auraient cherché chez elle en premier. Morgane alors ? C'est le deuxième endroit ou ils m'auraient cherché, et mon amie avait largement assez de problèmes comme ça pour que je lui en rajoute un, surtout en devinant l'ampleur qu'il risquait de prendre. Et Charlène était bien trop loin de chez moi pour que je puisse aller chez elle.
Mais où aller dans ce cas ? Désespérée, j'avais continuer à consulter nonchalamment les différents contacts de mon répertoire, quand mon regard s'arrêta sur un nom en plein milieu de ma liste.
Une idée m'avait soudain traversé la tête, et je tressaillis quand je découvrai que j'étais entrain d'appeler Mallory.

Mallory.

C'était absolument absurde de l'appeler. Il m'aurait rejeté comme il m'avait rejeté il y a trois ans de cela, alors que je lui avais avoué ma flamme. Depuis cette déclaration ratée, je ne lui avais jamais reparlé, bien que mon amour pour lui m'avait réduite a un pauvre tas de chair et d'os qui avait offert son coeur sur un plateau d'argent a celui qui l'obsédait depuis 6 mois. Cette obsession n'avait pas diminué en trois ans, bien que j'ai tenté de vains efforts pour me mentir sur mon amour pour lui. Jusqu'à ce que, ne tenant plus face au fardeau que j'avais tenté de supporter, je l'avais dans un vain espoir demandé en amis sur facebook, que j'utilisais en cachette de mes parents. Et, par un miracle que je ne m'expliquais toujours pas, il avait accepté. Depuis, nous avions échangé quelques mots sur MSN. Autrement dit, je m'élancais en l'appelant dans un gouffre sans fond dont je ne sortirais pas vivante, au niveau sentimental comme au niveau physique, car si mes parents me prenaient dans cette fugue improvisée, ils ne m'épargneraient certainement pas une autre "punition", ou voire pire.
Et pourtant je l'avais appelé, et mon instinct avait été bizarrement sûr de lui.
Deux sonneries suffirent avant qu'il ne décroche.
- Allô, Manon ?
Manon ? Comment savait-il que c'était moi ? M'avait-il ajouté dans ses contacts ? S'intéressait-il aussi à moi, ressentait-il ce que je ressentais pour lui, aussi faible cela fût-il ?
Ma respiration s'était arrêté, mon coeur s'était emballé, une bouffée de plaisir m'avait submergée quand il avait prononçé mon nom . Mais je ne pouvais pas me concentrer sur ça. Il fallait que je me sorte d'ici au plus vite, peut importe qui m'emmènerait loin de cet enfer.
- Il faut que tu viennes me chercher, avais-je paniqué. Tout de suite.
Mes paroles avaient du le surprendre, car je n'entendis pas de réaction à l'autre bout du fil, même si je ne lui en laissais pas vraiment le temps.
- Ils m'ont torturée ! avais-je dit, luttant pour que ma voix ne passe pas dans les cris aigus, au cas où mes parents pourraient m'entendre. Je ne pus cependant refouler mes sanglots. Mes larmes envahirent une nouvelle fois mes yeux, qui se perdirent dans le vide, espérant n'importe quelle réponse de sa part. Seule sa voix pourrait me faire reprendre le contrôle de moi-même. Ils m'ont scarifié la main avec une aiguille !
J'avais pleuré. Comment aurais- je pu réagir autrement ?
Mais il y avait une chose à laquelle j'avais réfléchi, à ce moment là, et également un peu tard. Que lui dirais-je dit si il disait non ? Inventer une excuse pour justifier mon appel incensé, que seul un fou ou une folle comme moi aurait pu croire, tant c'était absurde? Dire que ce n'était rien, que je lui avais fait une blague ? Le supplier encore et encore, risquant de perdre le temps le plus précieux de toute ma vie ? Mais je n'avais pas eu besoin de me poser cette question, car la voix mielleuse de Mallory retentit dans le combiné.
- J'arrive toute suite. On se retrouve où ?
Avait-ce été moi, ou sa voix avait-elle été pleine d'inquiétude et de compassion, voire de ... souffrance ? En temps normal, j'aurais sauté au plafond de joie, mais je n'avais ni le temps, ni la possibilité, car je n'étais pas à l'intérieur. Cependant, mon cerveau se remplit d'un océan de calme et d'espoir quand sa voix était arrivée à mes oreilles. Elle avait eu exactement l'effet que j'espérais. J'avais ainsi réussi à reprendre le contrôle de moi même, cependant je sentis dans mes paroles que la panique et la peur étaient toujours présentes.
- A l'église du bourg. Vite.
Sur ce, j'avais raccroché. Le temps qu'il me restait avait été trop précieux pour que je ne m'étale en paroles de remerciement. J'aurais largement le temps de le remercier une fois que je me serais sortie de la. Si je me sortais de là.
J'avais donc entreprit la traversée de mon jardin. L'eau entrait dans mes chaussons qui prenaient ainsi que mes pieds une couleur marron boueuse. J'étais trempée jusqu'aux os et mes cheveux ruisselaient de pluie, mais cela m'importait peu. Je voulais juste fuir ces monstres dans la maison de mes parents qui me torturaient à l'aiguille pour me punir d'avoir dit la vérité. J'étais passée par leur bureau, qui consituait le meilleur camouflage pour traverser le reste du jardin. Puis je m'étais enfuie dans la rue, détalant du plus vite que je pouvais, ne regardant rien que les caillous qui avaient échappé au goudron défoncé de ma rue.

Et maintenant je fuyais et n'aurait plus comme souvenir de chez moi, de ma famille, que du sang et des larmes. Et je fuyais vers ma liberté. Du moins je l'espérais.
Je ne tardai pas à rejoindre l'église de mon bled, St Yrieix. Cette petite ville de huit mille habitants était devenu un enfer pour moi.
Je voulais regarder ma main, pour voir si le résultat des oeuvres de mes parents étaient convaincants, ou même la bouger, pour voir si aucun nerf n'avait été touché, mais j'avais trop peur de savoir ce qui s'était écrit ou dessiné sur ma main.
Une voiture arriva et klaxonna à mon attention. Sans regarder quelle genre de voiture Mallory avait la possibilité de conduire, je traversai le carrefour en courant et m'engouffrai dans la voiture.







j'espere que cette suite vous a plu ^^

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#68 Le 12-09-2009 à 09h17

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MissLP21, il est super bien ton texte!J'ai hâte de lire la suite!!!!

Tu as un véritable talent!
Si tu publiais ton livre, je suis sûre qu'il aurait du succès!En tout cas, moi, je l'achèterais. /library/php/forum/views/smilies/smile.png  mimi03  mimi03


Voici le début de mon livre, il ressemble beaucoup au tien

                                                         Le jour ou je suis partie.

Je m'appelle Soline, j'ai onze ans, et je reviens du collège. Nous sommes en automne.

Je suis rentrée chez moi à 18 heures. J'ouvre la porte avec mes clés, et soudain, je vois mon père me regardant avec un air glacial. Il me prend par le bras, malgré mes cris déséspérés, et me conduit vers la salle de bain. Il prend le soin de ne pas allumer la lumière de cette salle et me dit tout en attachant:
-Je reviens dans une minute, ne bouge surtout pas.

Il laisse la porte entrouverte. J'ai peur. Qu'est-ce qu'il va me faire?
Derrière la porte, j'entends ma mère crier à l'agonie. Je vois la lumière du salon et l'ombre de ma mère en train de se débattre. Je vois du sang qui coule jusqu'à la salle de bain. Ca y est, j'ai compris: mon père est en train de tuer ma mère, il est devenu complètement fou.
Il ne me laisse plus qu'une solution: Fuir. Sinon, après, ce sera à mon tour.

Je vais tout doucement vers ma chambre en passant par le couloir. Je ne dois surtout rien faire tomber. J'arrive à ma chambre et vide mon sac que j'avais gardé sur le dos, je dois prendre mon portable, des vêtements et mon argent. Il me reste environ cinq minutes, le temps que mon père nettoie le carnage, plutôt quinze. Je vois le corps de ma mère,inanimé, gisant sur le sol. Il faut que je me dépêche! Mon père prends les clés ,ferme les fenêtres et les portes à double tour. La salle de bain n'est pas dans le chemin de ma chambre. Je dois fuir!

Je sors par la fenêtre de ma chambre, et cours dans le jardin. Il me reste environ cinq minutes. Je passe par dessus le grillage, et cours dans ma ville.J'arrive sur la place du marché. Minute! Ou vais-je aller?
Je regarde la liste de mes contacts.
Mamie et Papi? Non, il pourraient se faire tuer par ma faute. Alors Inès? Mon père irait me chercher chez elle en premier, et je ne peux pas aller chez Fanny, elle habite beaucoup trop loin. Je m'arrête de regarder. J'entends mon père arriver près de la place du marché. Je dois me cacher...
J'ai trouvé! Derrière la statue du maire! J'y cours et scrute ma liste de contacts. Silencieusement, je m'arrête. Et si j'allais chez Paul?

Mon père s'arrête devant la statue. Je retiens mon souffle quelques secondes. Et il part vers l'église. Il est environ 20 heures. J'appelle Paul en vitesse. Paul, c'est mon petit ami. Une sonnerie, deux sonneries et il décroche:
-Allô? Qui est à l'appareil?
-Paul, c'est Soline.

J'éclate en sanglots.
-Euh... Soline? Ca va bien?
-Non, il faut que tu viennes...J'ai fugué...
-Je prends mon scooter et j'arrive. Ou es-tu?
-Je suis sur la place du marché...Mon père a essayé de me tuer...
-Hein?! J'arrive dans quelques secondes!
Je racroche...J'ai peur, j'ai froid...Je pleure.









MERCI












Nakikatana sur ma bimbo!
Donnez des pop's!

Dernière modification par Nakikatana (Le 13-09-2009 à 09h41)

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#69 Le 14-09-2009 à 18h21

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Merci MissLP2I

Franchement je n'ai pas commencé la suite de mon livre, mais elle va bientôt suivre à mon avis.
J'ai pas beaucoup d'imagination
Mais depuis, j'ai fait quelques modifications dans le livre tu sais!
(je m'appelle pas Soline)

Dernière modification par Nakikatana (Le 14-09-2009 à 18h34)

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#70 Le 14-09-2009 à 19h25

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Merci à tous pour votre soutien /library/php/forum/views/smilies/smile.png
Voici comme promis, la suite de mon livre:


Paul arrive enfin alors qu'il habite dans le village d'à coté.Les minutes semblent beaucoup plus longues.Il est 20 h10 quand Paul arrive.Je lui saute au cou:
-Pauuuuuul!
-Calme-toi Soline, calme-toi.
-Pardon!
-Tu es glacée! Pourquoi tu es là?
Pas étonnant que je sois glacée.J'ai mis un tee-shirt et un jean.Mais j'ai pas mis de vêtements  dans mon sac.
-Tiens! Prends mon manteau!
-Paul, tu vas avoir froid!
-T'inquiètes, j'ai pris un manteau pour moi.
-On peut aller chez toi?
-Pas de problème!
On démarre.Maintenant, je me sens en sécurité avec Paul.

On arrive chez lui:
-Ouah, c'est beau chez toi!
Ca a complètement changé par rapport à la dernière fois ou je suis venue.Le salon était dans les tons rougeâtres, avec des touches de jaune et d'orange.Les fauteuils étaient rénovés, il y aussi une nouvelle cheminée et la cuisine.
-J'ai juste un peu travaillé la décoration.Tu veux prendre une douche?
-Oui , merci!
Je lui fais un bisou et j'y vais.

Qu'est-ce que ça fait du bien une douche chaude!Je pourrais y rester une éternité!
Mais bon. Il faut que je raconte tout à Paul.
Mais je dois déjà me faire un résumé dans ma tête:

Premièrement: mon père m'a attachée dans la salle de bain et a battu ma mère;
Deuxièmement: mon père à tué ma mère et je me suis enfuie de chez moi;
Troisièmement: Paul est venu me chercher à la place du marché.

Soudain, je viens de me rendre compte de quelque chose. J'ai déjà parlé de Paul à mes parents, il y a une semaine ou deux , et mon père pourrait très bien venir me chercher et se débarrasser de moi et de Paul une bonne fois pour toutes.
C'est alors que je sortis en courant de la douche, avec la serviette autour de moi .Il faut absolument tout dire à Paul.
J'arrive au salon:

-Paul, il faut partir tout de suite, et vite!
-Pourquoi? Et mets déjà ces habits, ce sont ceux de ma grande soeur.
La soeur de Paul est morte alors qu'elle allait chez elle pour fêter son anniversaire. Accident de voiture.Paul a vraiment la vie dure.
J'enfile en vitesse les habits qu'il me prête.Ce sont un pullover et un jean, avec un tee-shirt.
-Parce-que c'est dangereux pour nous deux!
Et je lui raconte en long et en large tout ce qu'il s'est passé. Depuis le début.
-Donc tu veux qu'on fasse nos valises? C'est ça?
-Oui, et très rapidement.Tu as quoi comme véhicule?
-Mon scooter, et une voiture sans permis. Avec mon vélo.(Paul a 14 ans, mais il s'en fiche)
-On prend la voiture! criais-je
-Hé calme toi! Il faut déjà faire les courses et les comptes de nos argents.
-Moi j'ai pris 14,36€
-Et moi j'ai plus que 100€
Oui, je suis pas très économe et ça se voit.
-On prend les provisions, les portables avec l'argent et les habits.
-Oui.Le strict minimum.Par contre je dors chez toi?
-De préférence, oui.Mais je n'ai qu'un lit...
-Ca fera l'affaire.
-Tu as faim, non?
J'ai le ventre qui gargouille.
-Je pense que oui! Je te fais à manger.
-Merci de prendre soin de moi...Je te revaudrais ça.
-Mais non, pas besoin.T'es ma petite amie.

Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être au restaurant.Je vais bien manger.
Mais on va manger des restes.
-Je te fais des pâtes?
-Tu sais que j'adore ça.
Ce soir au dîner:pâtes sauce pesto et steak haché.C'est trop bon.
-Et au dessert, je t'ai fait un fondant au chocolat.
Je rectifie:C'est comme au restaurant.




La suite ne devrait pas tarder /library/php/forum/views/smilies/tongue.png
Ne vous inquiétez pas mimi03

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#71 Le 17-09-2009 à 20h04

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nakikatana, ta suite est super !
j'ai hate de voir les prochaines lignes de ton livre /library/php/forum/views/smilies/smile.png
pour ma part, voici la suite de mon bouquin. j'espere qu'elle vous plaira /library/php/forum/views/smilies/smile.png



Le chauffage avait été mis, et une température agréable règnait dans l'habitacle. Je frissonnai puis me détendis. Mes nerfs se relâchèrent, mon cerveau se reposa. Seul mon rythme cardiaque ne diminua pas d'intensité, ce qui m'intrigua un instant.

Puis je réalisais. Pourquoi mon instinct avait été si confiant et pourquoi je l'avais écouté. Pourquoi je laissais toute ma vie pour me retrouver dans cet endroit chaleureux et réconfortant. Pourquoi j'étais prête à oublier tous les instants de ma vie passés avec ma famille. Pourquoi je renonçais à mes études et a ma passion.
J'y renoncais parce que maintenant seule une chose m'importait : ne plus être qu'avec cette personne présente dans la voiture.
Ne plus être qu'avec lui.
Ne plus être qu'avec Mallory.
Et maintenant que j'étais avec lui plus rien au monde ne pourrait me l'enlever. Je lui appartenais, je m'étais a présent moi aussi donnée a lui toute entière sur un plateau d'argent.
LUI.
Rien d'autre.

Et je devais juste lui dire.
Je me tournais vers lui, et quand mon regard croisa ses yeux pleins d'inquiétude je compris également pourquoi mon coeur continuait de battre la chamade.
Il me regardait comme ça depuis longtemps.
La seule chose que j'arrivai à articuler avant de sombrer dans la fascination la plus totale de son être fut :
- Merci.
Il ne répondit pas et démarra la voiture. La pédale d'accélération s'écrasa sous son pied et l'engin s'ébranla à une vitesse qui devint rapidement vertigineuse.
Mais je ne prêtais pas attention au compteur. J'étais trop concentrée sur lui.
Ses traits étaient toujours aussi parfaits, mais son visage d'ange était déformé par l'horreur et l'inquiétude. Que pensait-il de moi ? Soudainement, je me rappelais mon état. J'étais mouillée jusqu'aux os, et mon pull blanc etait devenu un fouillis d'eau, de terre et de sang. Celui-ci coulait toujours de ma main sur mon jean et mes chaussons étaient devenus un informe tas de terre boueuse. Je n'osais pas me regarder dans le rétroviseur, de peur de voir mon expression. Mon maquillage avait dû couler et se mêler à mes cheveux en bataille. Je devais être horrible à regarder. Je lui faisais horreur. Mais j'étais pourtant certaine de lire de l'inquiétude sur son visage. Je n'eus pas besoin de m'en assurer.
- Manon ?
Il regardait toujours la route, mais l'expression de son visage ne reflétait plus que de l'inquiétude.
- Oui ?
- Ca ne te fait pas trop mal ?
Il m'avait demandé si j'avais mal. Ma respiration s'arrêta un moment sous l'effet irréversible que sa voix me faisait, puis je réalisais que je devais maintenant écouter ma main. Celle-ci était totalement engourdie, je ne sentais rien. Je la bougais, mais rien ne me fit réagir.
- A vrai dire, répondis-je, je ne sens pas grand chose.
- Tu n'as pas mal ?
Son expression avait changé. Il arborait maintenant un regard surpris.
- Je devrais ?
J'eus l'impression que ma réponse était absurde, car en guise de réponse son regard se porta brièvement sur ma main avec une expression exagérée d'horreur et de compassion  -a moins que ce ne soit réellement ce qui se faisait sentir quand on voyait l'état de ma main-, puis il reporta son attention sur la route.
J'eus le malheur de suivre son regard et quand je découvris l'état de ma main je refoulais un cri d'horreur.
Un fouillis de formes boueuses et ensanglantées étaient gravées de parts et d'autres de ma main. Je n'eus pas besoin de me concentrer pour reconnaitre les mots "papa" et "maman" ainsi que des smileys et des coeurs dessinés dans ma chair meurtrie et mes plaies encore béantes. Ma main n'était plus qu'une ardoise blanche recouverte de stylo couleur sang.
Je comprenais à présent beaucoup mieux l'éxagération des traits de Mallory.
C'était vraiment atroce et répugnant à regarder. Comme dans un film d'horreur, mais en vrai.
Cependant je ne sentais rien.
Rien du tout.
- Tu crois que j'ai la main hors d'usage ?
Il marqua un temps de pause, le regard soudainement plongé dans le vide, puis répondit.
- Si tu ne l'as pas, tu as vraiment de la chance !
Puis, après un court instant, Il tourna dans une petite ruelle et se gara à la dernière maison de la rue.
Numéro 16.
Evidemment. Je n'avais même pas eu besoin de regarder les chiffres inscrits sur le pilier pour le savoir.
Car je le savais déjà.
Cela faisait trois ans que je le savais. Mon obsession pour lui dépassant toutes les bornes, j'avais fait des recherches sur internet pour trouver ses coordonnées. Je n'avais retenu que son adresse, mais j'avais aussi le téléphone de chez lui.
Je devais faire comme si je ne savais pas. A quoi bon qu'il le sache ? Cela ne ferait qu'empirer les choses.
Je sortis donc de la voiture et regardais autour de moi, comme pour découvrir le jardin que je connaissais déjà. Mallory se saisit de mon sac et monta les marches du perron deux à deux.
Y avait il quelque chose qu'il était pressé de voir ? Je le suivis, marchant à la même allure que lui. Il ouvrit la porte et me la tint en attendant que je rentre. Il referma la porte derrière lui et me bloqua le passage de main.
- Attends-moi ici, me murmura-t-il dans un souffle. Puis il s'engouffra dans la cuisine.
J'entendis des voix, celle d'une femme, que je reconnus tout de suite - Mme Daries, sa mère, professeur d'anglais dans mon collège, à l'époque - et une autre, plus grave, probablement celle de son père. Ils semblaient poser des questions à mon égard. Cependant, quand Mallory leur répondit, je fus extrêmement surprise de ne pas entendre de cris ou de personne tomber dans les pommes. Cela me frustra. Que leur avait-il dit ?
Mallory reparu quelques secondes plus tard. Il s'empara d'un anorak bleu foncé, accroché au porte manteau de l'entrée, puis me le tendit sans une parole. Je l'enfilai. Puis il me fit signe de mettre la capuche -je m'exécutai également. Enfin, une fois parée, il passa son bras par dessus mon épaule -comme il l'aurait sans doute fait avec une petite amie, ce qui m'intrigua- et m'entraîna dans les escaliers -en prenant soin de me cacher a ses parents. Que leur avait-il raconté ? Pourquoi s'être comporté de cette façon avec moi alors que nous n'avions aucun lien d'amitié particulier ?
Nous montâmes au premier étage ou il m'emmena dans une pièce qui devait être sa chambre, à en juger par la décoration. De nombreux posters et accessoires diverses recouvraient les murs et jonchaient le sol de la pièce. J'identifiai rapidement une guitare, un skate-board et l'étagère contenant ses CD et sa radio.
Il referma immédiatement la porte derrière lui et respira longuement en lâchant mon sac. Puis il se détendit et s'avança vers un placard où il commenca à fouiller. Il en sortit une serviette et un gant et me les tendit.
- Je crois que tu devrais te rafraîchir les idées, me dit-il avec un léger sourire au coin des lèvres qui me fit tressaillir de plaisir.
J'acquiessais en silence puis m'avancais vers lui pour prendre la serviette.
- La salle de bain est là, me dit-il en désignant du doigt une porte derrière moi.
- Merci, répondis-je doucement, le regard perdu dans ses yeux marron foncé.
Puis je me forcais à me retourner pour avoir l'air de ne pas être totalement fascinée par lui - ce qui était totalement le cas-, puis je rentrais dans la salle de bain après avoir prit une robe au hasard dans mon sac - la première qui m'arriva sous la main.
Après avoir fermé la porte à clef, je m'écroulai sur le sol, le regard perdu. J'étais chez lui, en sécurité.
Il m'avait sauvé la vie sans rien demander en retour.

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#72 Le 18-09-2009 à 12h46

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C'est trop cool la suite de ton livre MissLP2I

pour l'instant, moi j'ai demandé à ma prof de français ce qu'elle pensait de mon livre.
Elle devrait me rendre son verdict lundi.

Merci

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#73 Le 20-09-2009 à 18h01

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nakikatana, merci pour ton commentaire, c'est super gentil /library/php/forum/views/smilies/smile.png
je publierai la suite de mon livre dans la semaine, j'espère qu'elle te plaira autant. Quant a ta prof de français, je suis sure qu'elle adorera ton livre. Il est vraiment super bien /library/php/forum/views/smilies/wink.png

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#74 Le 21-09-2009 à 15h53

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D'ailleurs, voici l'opinion de ma prof de français:

"Je trouve qu'il y a trop de morts, et si tu veux faire la suite de ton livre, tu devrais changer le début.Ainsi ce sera plus facile pour toi de faire la suite"
Mais elle aime bien mon livre.Elle le trouve bien.


Donc j'ai trouvé une autre idée ,je vais recommencer le début en laissant la suite après.Mais ce sera différent mais on finira sur le même thème.

Sinon MissLP2I j'ai hate de lire la suite de ton livre.

Dernière modification par Nakikatana (Le 21-09-2009 à 15h55)

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#75 Le 21-09-2009 à 21h36

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Un Petite poème pour MissReira
Je prend ma plume et je t'écrit !

A toi car tu es une personne qui compte beaucoup pour moi !

[* Tu es ma pierre présieuse ! *]

[* Tu es mon rayon de soleil ! *]

[* Tu es ma confidante ! *]

[* Tu es tout simplement toi ! *]

On dit souvent que les vrais amis sont rares, mais j'a trouver mon amie et je ne lacherai plus !!

Tu es une fille expetionelle qui compte beaucoup pour moi !

♥ J'tadore Besta !! ♥

Dernière modification par LiipShiine (Le 21-09-2009 à 21h37)

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